Chers amis de RACINE, chers adhérents, chers sympathisants,
Le 27 novembre 2017 nous avons publié une lettre ouverte aux conseillers municipaux en les mettant en garde contre un vote favorable à la révision du PLU de Louveciennes où RACINE, tout en relevant que le projet contenait des dispositions très utiles, considérait que la construction de plus de 1 000 nouveaux logements aurait un impact considérable sur les paysages, sur la circulation et le stationnement, sur les équipements publics et sur les finances de la commune, impacts qui étaient soit ignorés, soit négligés. Lettre ouverte qui reste toujours aussi pertinente et que tout un chacun peut aller consulter suivant le lien suivant :
Après nos nombreux recours dont certains furent fructueux et ont permis la sauvegarde des espaces boisés du Cœur-Volant nous avons fini par obtenir partiellement gain de cause le 26 janvier 2023 auprès de la cour d’appel du Tribunal Administratif de Versailles où il a été demandé à la commune de procéder à la régularisation de l ‘illégalité qui affecte la délibération du 6 décembre 2017 par laquelle son conseil municipal a approuvé le plan local d’urbanisme de la commune de Louveciennes en absence d’évaluation environnementale. Ce vice est régularisable et la cour a donc prononcé un sursis-à-statuer en impartissant un délai de dix mois à la commune pour régulariser ce défaut d’étude. Le reconnaissance d’une pareille illégalité oblige la commune à reprendre la procédure de révision du plan local d’urbanisme presque in extenso et à revoir entièrement la justification de sa politique d’urbanisme.
Nous avons reçu le 2 mai 2023 une lettre du Conseil d’Etat nous informant qu’un recours en cassation était présenté par le maire de la commune de Louveciennes. Ce pourvoi fait l’objet d’une procédure préalable d’admission dont la chambre chargée de son examen doit nous faire connaître prochainement si ce recours est fondé ou non.
Ceci fait peser sur notre association des risques de frais de justice importants. C’est pourquoi nous faisons appel à ceux qui ne l’ont pas déjà fait pour renouveler leur adhésion soit par le lien suivant
Soit en envoyant votre chèque à notre trésorière, madame Dominique Goiffon, 4 parc du château, 78430 Louveciennes et à tous de ne pas hésiter à nous faire des dons dont les sommes sont défiscalisables à hauteur 66% compte tenu de notre statut d’association locale d’usagers reconnue par la préfecture.
En vous souhaitant à toutes et tous un excellent été, nous vous donnons rendez-vous au prochain forum des associations de Louveciennes qui doit se tenir le 9 septembre prochain au parc des Trois Grilles de 10h30 à 18h00.
La lecture de ce rapport nous conforte dans notre lutte pour la sauvegarde du puit de carbone que constitue l’espace boisé classé du Cœur Volant qui fût déclassé par nos élus dans le passé. Et n’oublions pas les vergers des Rougemonts qui sont toujours susceptibles de disparaître sous le béton !
Les forêts françaises couvrent 31% du territoire métropolitain. Elles contribuent de multiples façons au bien-être humain (production de bois, purification de l’air et de l’eau, maintien des sols, habitat pour la biodiversité, alimentation, santé, activités récréatives, etc.) et participent aux Objectifs de Développement Durable fixés par l’ONU. En particulier, la France s’étant engagée à atteindre la neutralité carbone dès 2050, le rôle de puits et de stockage de carbone des forêts est considéré comme un élément majeur de sa Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC).
Depuis quelques années, les forêts françaises, dont la surface n’avait cessé de croître depuis plus d’un siècle, connaissent, de façon inquiétante, une diminution de productivité, des dépérissements massifs et un risque incendie accru. Le changement climatique en cours met ainsi en péril les ressources forestières et leur contribution attendue pour préserver la biodiversité, favoriser le développement rural et la bioéconomie, renforcer la production de bois, assurer le bien-être sociétal et équilibrer le bilan carbone de la France. Les enjeux sont considérables et l’orchestration des mesures à prendre s’avère extrêmement délicate en raison de la diversité des attentes de la société.
L’Académie des sciences dresse ici un état des lieux des connaissances actuelles sur les diverses contributions des forêts à la société, puis identifie les défis à relever au regard des menaces actuelles et à venir. Finalement, elle présente un ensemble de recommandations pour assurer simultanément la résilience des forêts, leur rôle de puits de carbone, la production de bois, la préservation de la biodiversité, et la qualité des autres contributions du milieu forestier au bien-être humain.
Les recherches scientifiques devront porter sur les connaissances nécessaires à la compréhension du bilan carbone des forêts, l’adaptation du milieu forestier au changement climatique et l’efficience d’utilisation du bois. Des modèles capables de simuler l’évolution des forêts en réponse aux perturbations naturelles et anthropiques ainsi que les pratiques sylvicoles doivent être développés. Les données nécessaires à leur validation (composition des peuplements, biomasse aérienne et souterraine, flux de carbone) doivent être acquises et diffusées largement. La prise en compte des facteurs physico-chimiques, biologiques, économiques et sociaux dans l’évaluation des enjeux liés aux forêts nécessite des études interdisciplinaires. Enfin, une méthodologie vérifiable et transparente de calcul des émissions évitées grâce aux usages du bois est nécessaire pour évaluer la contribution des produits bois aux objectifs de la SNBC.
Un effort majeur de gestion forestière est nécessaire pour optimiser à l’échelle nationale l’adaptation des forêts au changement climatique, la production de bois et la préservation de la biodiversité. Ces pratiques doivent être flexibles, évolutives et adaptées au contexte socio-écologique local. Pour gérer les effets du changement climatique par une stratégie sans regrets, la structure des peuplements devra être ajustée en favorisant la sylviculture à couvert continu, en ajustant les densités de peuplement aux conditions hydriques, en augmentant la diversité des essences, en évitant autant que possible les coupes rases dont les impacts écologiques et climatiques sont trop importants, et en conservant des vieux arbres qui sont des refuges pour la biodiversité et représentent un patrimoine génétique à préserver.
Le rôle de la filière bois sera crucial pour la réussite de la transition énergétique. La filière devra optimiser son bilan carbone depuis le prélèvement en forêt jusqu’au recyclage des produits bois et des connexes de scierie. Sa réindustrialisation doit être soutenue afin de permettre la transformation du bois français en France, le développement des produits bois à longue durée de vie, la valorisation des bois de feuillus, et une maîtrise à court terme des volumes de produits à courte durée de vie.
Les politiques publiques devront accompagner la filière forêt-bois de manière cohérente pour assurer le succès de la transition énergétique. La récente diminution du puits net de carbone des forêts appelle à une révision urgente de la SNBC dont les objectifs ne seront pas tenus. D’autres scénarios doivent être évalués sur un temps long et en s’inscrivant dans une approche écosystémique et multifonctionnelle de la forêt. Enfin la gouvernance forestière devra mieux prendre en compte les intérêts et souhaits des différents acteurs.
Cette thématique, abordée par le groupe Forêt au sein de FNE Ile-de-France, concerne la majorité des espaces de nature que FNE Ile-de-France souhaite préserver et développer dans une région qui compte le taux d’urbanisation le plus élevé de métropole. A l’heure où l’adaptation aux changements climatiques et la lutte contre la perte de biodiversité sont des impératifs incontournables, ce sujet touche en conséquence la santé et le bien-être des habitants de la région.
Analyse des enjeux pour une approche intégrée en Île-de-France
08 février 2023
Souvent invoquée, l’association entre santé et biodiversité n’a rien d’évident, même si, depuis la crise sanitaire et l’accélération du changement climatique, nul ne peut nier leurs relations. On parle même d’une seule santé, celle qui relie la santé humaine, la santé animale et le fonctionnement des écosystèmes : une injonction à dépasser une gestion des politiques publiques en « silo » dans laquelle les interactions entre les différents secteurs professionnels sont faibles et les manières d’envisager le principe sont différentes selon le domaine d’activité.
Ce rapport entend explorer les enjeux principaux liés au double défi de préserver la biodiversité et promouvoir la santé. Outre le déchiffrage des interactions, nous suggérons, à partir de retour d’expérience de territoires, des méthodes et des pistes d’actions dans le but de décliner des politiques publiques et autres projets locaux respectueux du vivant et promoteurs de la santé.
La biodiversité – complexe, fragile et en constante dynamique – se définit comme le tissu vivant de notre planète caractérisé par une extrême variabilité d’organismes et d’écosystèmes. Elle renvoie à une diversité génétique (au sein d’une même espèce, y compris l’espèce humaine), une diversité d’espèces (à l’échelle d’un milieu de vie) et une diversité des milieux de vie ou écosystèmes, les trois étant intimement liées. Quant à nos sociétés, elles sont largement tributaires de la biodiversité, même s’il existe aujourd’hui un consensus scientifique sur la responsabilité de l’espèce humaine vis-à-vis de l’érosion du reste du vivant. Ce déclin s’explique par une pluralité de facteurs : les changements d’usage des terres et de la mer au profit de l’agriculture et du développement d’infrastructures urbaines, la surexploitation des ressources et la pollution des milieux, l’implantation d’espèces exotiques, des phénomènes associés et renforcés par le changement climatique. Aussi, les problématiques posées par les interactions entre santé humaine et biodiversité sont au cœur des politiques d’adaptation au changement climatique.
Nous vous informons que des coupes de sécurité vont démarrer sur différentes parcelles en forêt domaniale de Marly.
Les cartes présentes dans les documents en pièces jointes vous permettront de voir les linéaires où se trouveront les différents arbres qui seront prélevés pour leur caractère dangereux et dépérissant.
Nous vous remercions par avance de l’intérêt que vous accordez à nos messages ainsi que votre soutien dans le rayonnement de cette information.
Restant à votre disposition pour toute information complémentaire.
Bien cordialement
Le service communication
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