La Convention citoyenne pour le climat l’ayant identifiée comme levier de la lutte contre l’artificialisation, la « pleine terre » a été mentionnée dans l’avant-projet de loi « Climat et résilience » pour l’exclure explicitement des espaces artificialisés. Finalement, ces termes ont été retirés de la version déposée à l’Assemblée nationale. La préservation de la pleine terre n’en restera pas moins un sujet important. Elle est en effet un enjeu majeur pour bâtir une ville résiliente et vivable : en plus de participer à l’atteinte de l’objectif ZAN (zéro artificialisation nette), elle est un outil de lutte contre l’effet d’îlot de chaleur urbain et contre les risques d’inondation par ruissellement. Elle contribue aussi au maintien des continuités écologiques.